Nous demandons

une politique migratoire positive

Les politiques mises en œuvre ces dernières années n’ont pas permis d’aboutir à une politique migratoire positive et respectueuse des droits des personnes migrantes. Face à des procédures souvent longues, rigides et arbitraires, ces personnes n’ont pu bénéficier d’un accompagnement social et juridique suffisant. Ainsi, elles se sont retrouvées sans titre de séjour, privées de leurs droits les plus fondamentaux.

Désorientées, elles n’ont souvent plus d’endroit où aller et ont peu de perspectives d’avenir. Beaucoup vivent dans la rue, connaissent l’insécurité et sont en proie à l’exploitation.  

De plus la société est perdante : moins de recettes fiscales et des postes vacants (en particulier pour les métiers en pénurie et fonctions critiques), sans compter la fraude sociale, rendue possible par la politique migratoire actuelle.  Une politique qui bafoue également les droits et la dignité de trop nombreuses personnes.

Ces dernières années, ces constats ont pu être relayés dans des déclarations politiques mais sans aboutissement connu à ce jour.  Par ailleurs, des organisations sur le terrain, formulent également des propositions pour établir ce nouveau cadre, un nouveau départ pour une nouvelle politique migratoire.

Une politique migratoire claire, et positive garantissant une sécurité juridique serait bénéfique pour tous dans l’avenir :  l’économie, la société, et les personnes migrantes.

C’est une politique qui…

Respecte ses engagements en matière de droits humains fondamentaux

Propose des procédures de séjour claires et cohérentes

adaptées aux personnes pour lesquelles elles sont conçues, ainsi qu’une aide juridique pour les personnes qui en auraient besoin.

Porte une attention particulière aux personnes en situation de vulnérabilité

(apatrides, mineurs, familles, malades, victimes d’exploitation et de traite des êtres humains, femmes et victimes de violence de genre et intrafamiliale)

Se saisit des opportunités pour trouver l’adéquation entre les besoins de la société et la capacité de travail des personnes

Permet des perspectives d’avenir durable

et ce à travers un cadre juridique effectif et équitable.

UNE RÉALITÉ QUI NE PEUT PAS ATTENDRE

En Belgique, des dizaines de milliers de personnes sans-papiers subissent encore les conséquences des politiques migratoires passées. Beaucoup d’entre eux ne sont pas reconnus dans leurs droits ou leur capacité à apporter une valeur ajoutée à la société ici, en tant que véritables citoyens. Elles sont des citoyen.nes non-reconnu(e)s.

Parfois, elles vivent ici depuis 5, 10 ou même 20 ans et beaucoup ont pourtant entamé des démarches administratives en vue d’obtenir un séjour durable. Vous les connaissez, comme la mère du camarade de classe de votre enfant, comme l’épicier du coin de la rue, comme la personne qui nettoie vos bureaux ou vérifie votre chaudière.

Beaucoup de ces personnes travaillent, mais n’ont pas droit à une protection sociale en lien avec leur emploi. Si elles perdent leur travail ou sont dans l’incapacité de travailler, elles ne disposent d’aucun filet de sécurité. Raisons pour lesquelles elles sont souvent victimes d’exploitation.

Pour les personnes sans papiers l’avenir ne peut pas attendre. Le changement doit advenir maintenant. Une solution rapide et durable pour elles offrira un nouveau départ.

nous demandons

Une réforme globale de la législation en matière de droit des étrangers est nécessaire

et ce afin de mettre fin à la fabrication de milliers de situations de séjour précaire parmi lesquelles l’on peut citer : les personnes déboutées de l’asile, les travailleurs étrangers empêchés d’obtenir un titre de séjour sur base du travail alors même qu’il s’agit de métier en pénurie ou de fonctions critiques, les familles privées d’exercer leur droit de vivre ensemble légalement ou encore les personnes vulnérables comme les personnes malades et les victimes de violences de genre et intrafamiliales. En outre, il est important de souligner la nécessité que ces personnes puissent de manière inconditionnelle et quel que soit le motif introduire une demande de séjour depuis le territoire belge (protection, famille, travail).


Une campagne de régularisation est un complément essentiel à ce nouveau cadre migratoire.

Cela se fait sur la base de critères clairs et est soutenu par la réactivation du comité consultatif indépendant. De cette manière, tant la politique migratoire que les migrants sans papiers peuvent prendre un « nouveau départ ».

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